L'APPAREIL LOCOMOTEUR

Le squelette | Les muscles | La locomotion

LE SQUELETTE :

Le squelette est une structure complexe, qui comprend deux types principaux d'os : les os longs (os des membres, par exemple),  les os plats (bassin, crâne, omoplates).

Cette structure est mobile grâce aux articulations et stable grâce aux ligaments qui maintiennent tous les os les uns avec les autres.

Sa fonction :

C'est une charpente qui permet de créer, de maintenir un volume et de le protéger. Par exemple la cage thoracique, formée par les côtes, protège et maintient l'espace nécessaire au fonctionnement des poumons et du coeur.

Le squelette permet aussi le déplacement de l'animal grâce aux os qui constituent les quatre membres. Les articulations sont les éléments qui permettent aux os de se mouvoir les uns par rapport aux autres et à l'ensemble du squelette de se déplacer dans toutes les directions.

Sa croissance :

La croissance des os de fait grâce au cartilage. C'est un tissu élastique et résistant qui se forme au cours de la vie foetale. Les os du foetus sont d'abord des structures cartilagineuses qui vont s'ossifier peu à peu.
A la naissance du chiot, ses os sont en partie ossifiés mais leur croissance reste possible jusqu'à l'âge adulte grâce au cartilage épiphysaire et au périoste.

Ses éléments nourriciers :

Pour sa croissance et son maintien, l'os a besoin de nombreux éléments apportés par une alimentation équilibrée. Le principal d'entre eux est le calcium, mais on peut aussi citer le phosphore, le magnésium, la vit A, la vit D entre autres. Tous ces éléments sont véhiculés par le sang et arrivent au niveau du canal médullaire par une artère qui pénètre dans l'os par un orifice appelé "trou nourricier". Au niveau de l'épiphyse,  cela se fait par l'intermédiaire des vaisseaux irrigant la capsule articulaire.

Ces artères alimentent donc en éléments nourriciers les zones osseuses en formation ainsi que les cartilages articulaires.

  LES MUSCLES :

La mobilité est une fonction essentielle chez les animaux, et bien sûr, chez le chien. Les attributs de cette mobilité sont le fait d'une cellule allongée appelée "fibre musculaire". C'est l'assemblage de ces innombrables fibres qui forme le muscle dont la caractéristique est sa capacité à produire le mouvement grâce à ses propriétés contractiles.

Leur constitution :

Le muscle est constitué de nombreuses fibres musculaires dont le nombre varie suivant la grosseur du muscle.
La fibre musculaire peut être considérée comme l'unité morphologique du muscle. Son diamètre varie de quelques centièmes de millimètre au centième de millimètre et sa longueur peut atteindre plusieurs centimètres. Elles se rassemblent pour former des faisceaux entourés d'une membrane résistant dont les extrémités se fondent et fusionnent avec les fibres des tendons. un certain nombre de faisceaux se rassemblent  pour former un muscle.

Leur fonctionnement :

Les muscles fonctionnent en se contractant et en se relâchant. La contraction du muscle déforme celui-ci, soit en longueur : il se raccourcit, soit en largeur : il s'épaissit. Ces déformations contribuent à mouvoir les différents étages du squelette suivant l'emplacement de leurs insertions sur les os.

Lorsque le chien veut effectuer un mouvement (tourner  la tête, marcher ...) il doit transmettre cette commande aux muscles concernés (les muscles des membres s'il veut courir) cela se fait grâce à "l'influx nerveux" qui après avoir parcouru toute la longueur des nerf moteurs va déclencher la contraction des muscles concernés.

 

  LA LOCOMOTION :

La locomotion est l'action de se déplacer grâce à l'appareil locomoteur. Chez le chien, cette fonction est permise par les os, les articulations, les muscles et les nerfs de ses membres.

Quand un chien marche, il pose successivement chaque membre au contact avec le sol. Mais, chaque race a sa démarche. Cette différence est accentuée par la taille. Plus le chien est haut sur patte, plus le pas est allongé et rapide. Le centre de gravité, aussi, a son importance, particulièrement dans la course. les lévriers, les greyhounds, les barzoïs, par exemple, sont des chiens très élancés, hauts sur pattes et avec un centre de gravité très antérieur. Ils sont connus pour leur vitesse.

Au contraire, chez les chiens courts sur pattes, comme les bassets, leur centre de gravité est moins antérieur, ce qui explique leurs moins bonnes performances à la course.

Mais la plupart des races de chiens sont un compromis entre ces deux extrêmes, ce qui fait qu'ils sont plus particulièrement adaptés à la course d'endurance.

Attention  ! Que votre chien soit taillé pour la course ou pour l'endurance, il ne faut pas lui faire faire d'exercice sans préparation préalable et sans avoir pris un avis de votre vétérinaire. Il sera un excellent avis pour vous dire comment vous y prendre et ce qui convient le mieux à votre compagnon suivant son âge, sa taille et sa condition physique.
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