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LES GALES |
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Il en existe plusieurs variétés :
Ce sont des dermatoses parasitaires contagieuses. Elles sont causées par de
microscopiques acariens vivant en surface, et dans les couches superficielles de
la peau.
La plupart d'entre elles peuvent entraîner un prurit (démangeaisons intenses),
avec parfois lésions de grattage et surinfections bactériennes.
Certaines de ces gales peuvent se transmettre à l'homme.
Due à un acarien appelé Sarcoptes Scabiei var. canis. Ce parasite vit
en surface ou dans les profondeurs de l'épiderme où il creuse des galeries et
des cavernes, dans lesquelles il pond ses oeufs.
En quelques jours, les oeufs vont se transformer en larves, puis en nymphes qui
donneront de nouveaux adultes.
La femelle sarcopte étant très prolifique, il y a rapidement une pullulation des parasites avec extension des lésions.
La gale sarcoptique est une maladie très contagieuse :
La contamination se fait principalement par contact direct d'un chien parasité à un chien sain. Mais elle peut se faire aussi de façon indirecte, le parasite adulte pouvant survivre quelques jours dans l'environnement (8 jours ou plus, jusqu'à 3 semaines si les températures sont basses).
C'est aussi une parasitose très contagieuse pour l'homme.
Les risques, pour un propriétaire de chien atteint, d'être contaminé à son tour
sont entre 20 et 40%. Mais chez l'homme, l'infestation est "auto - limitée" (les
zones atteintes sont uniquement celles ayant été en contact avec le chien
parasité) et la maladie s'éteint d'elle-même très rapidement.
C'est une autre variété de sarcopte Sarcoptes Scabiei hominis qui est
responsable de la véritable gale humaine.
Sarcoptes Scabeiei canis peut atteindre les chiens de tous âges et de toutes races :
Les lieux de prédilection du parasite sont les oreilles, où l'on peut observer alors des croûtes sableuses, le ventre et les coudes. A ce niveau, on observe parfois des sortes de papules croûteuses (appelées "boutons de gale"). Leur présence permet d'évoquer le diagnostic de gale.
Les signes cliniques :
Les plus importants sont avant tout des démangeaisons intenses : mouvements
de grattage, léchages et mordillements. On parle même de "prurit démentiel".
La conséquence de ce prurit est l'apparition rapide de lésions
traumatiques de grattage : rougeurs, excoriations, squames, plaies et croûtes,
perte de poils. Ces lésions se surinfectent fréquemment.
Malgré ces signes cliniques très visibles, le diagnostic n'est pas toujours facile à faire, un prélèvement cutané peut y aider, mais il ne donnera un résultat positif qu'une fois sur deux.
Le traitement :
Il consiste en bains ou frictions avec des lotions acaricides pendant
plusieurs semaines, associés à des antibiotiques en cas de surinfections. Il
existe actuellement un produit anti-parasitaire, en pipette, à appliquer sur la
peau du cou du chien. Cela évite ainsi les bains et frictions répétées, pas
toujours facilement acceptés par l'animal.
Votre vétérinaire, seul pourra vous conseiller efficacement sur le traitement à
suivre. D'autant qu'il peut y avoir des risques d'intoxication, et de
possibles intolérances, si les doses ne sont pas adaptées à votre chien.
Vous n'oublierez pas, non plus, de traiter, à l'aide de sprays acaricides, les coussins, les colliers, les brosses et les locaux.
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